En février 2009, j’ai ressenti une forme de paralysie au visage du côté droit avec une douleur foudroyante irradiante jusque derrière ma tête. J’ai cru que cette douleur était temporaire, mais ce ne fut point le cas.

Ma douleur s’est installée de façon permanente avec des intensités variables allant sur une échelle de douleur de 4 à 9 sur 10. Par moment, je devais me geler la tête avec un « Ice Pack » tellement il m’était impossible d’endurer celle-ci.

J’ai alors rencontré un ORL qui m’a mis en arrêt de travail et fait passer des examens pour finalement me diagnostiquer une névralgie du nerf trijumeau. Il m’a alors prescrit du Lyrica que j’ai dû cesser à cause des effets secondaires. J’ai alors consulté un neurologue qui est arrivé au même diagnostique et qui m’a prescrit, à forte, dose du Tégretol (carbamazépine) et de l’Elavil (antidépresseur) afin de diminuer ma douleur. Ces deux médicaments ont eu pour effet d’affaiblir considérablement mon système immunitaire. Je n’avais plus d’énergie et de force. Ma neurologue ne comprenait pas pourquoi ma douleur était en mode continue. Nous avons fini par découvrir que j’avais deux types de névralgie, soit du celle du nerf Trijumeau et du nerf d’Arnold. J’ai passé une résonance magnétique qui a permis de voir que j’ai une boucle vasculaire logée près de mon cervelet qui est formé soit d’une veine ou d’une artère et qui pourrait faire des discrets contacts avec mon nerf Trijumeau. J’ai rencontré deux neurochirurgiens. L’un d’eux voulait m’opérer rapidement et j’ai refusé, car l’opération est risquée et je voulais voir d’abord ce que la médecine douce pouvait faire pour moi.

J’ai manqué 6 mois de travaille. Je me considérais presque invalide. Je n’avais plus de vie professionnelle, de vie sociale et familiale. J’étais restreindre à rester à la maison tellement je souffrais. J’avais du mal à endurer le transport en voiture ou sous autre forme. J’ai même pensé à m’enlever la vie tellement la douleur était violente.

Après 6 mois, j’ai essayé de reprendre le travail graduellement et j’ai eu beaucoup de mal à le faire. Je n’arrivais pas à me concentrer, j’avais des problèmes de mémoires et j’étais carrément épuisé.

C’est seulement en 2010 qu’une amie m’a recommandé d’aller consulter son ostéopathe. Elle lui avait parlé de moi et celui-ci lui avait dit de le contacter, car il pouvait m’aider.

Dès mon premier traitement, même si celui-ci fut fort douloureux, j’ai ressenti une légère amélioration. J’ai su toute de suite que si je persévérais, j’étais pour m’en sortir. Mais, je savais que sa prendrais plusieurs mois et années de traitement pour pouvoir atténuer ma douleur et ainsi déprogrammer, d’une certaine façon, mon corps. Car, il faut dire que j’étais dans un état pitoyable. Mon corps était pris dans un bloc de ciment. Tout mon corps était durci (muscles, ligaments, tendons, etc…).

J’avais du mal à bien respirer par le ventre. En fait, je n’y parvenais pas. Ma respiration partait de mon thorax. Mon cou était bloqué et j’avais de la douleur dorsale, lombaire, cervicale, faciale, etc… J’avais une pression quotidienne sur le dessus de ma tête. J’avais mal au cuir chevelu. Au début, j’avais 2 traitements par semaine les premiers mois. Puis, j’ai ensuite eu un traitement aux deux à trois semaines pendant 3 ans. Et, maintenant, j’ai un traitement par mois qui me permet de contenir à un niveau acceptable ma douleur et parfois même de l’éliminer complètement pendant des semaines.

Je considère que mon ostéopathe ma sauvé la vie, car je n’étais plus capable d’endurer cette douleur au quotidien et je n’étais plus capable de fonctionner normalement dans la vie de tous les jours.

Aujourd’hui, je sais que je dois respecter une certaine hygiène de vie pour me permettre de profiter au maximum des résultats de mes traitements en ostéopathie. Je dois, entre autres, me coucher tôt et avoir une bonne nuit de sommeil, mangez sainement (j’ai consulté à ce sujet un naturopathe), méditer, faire de l’exercice et contrôler mon stress.

Merci Claude. Et, merci aussi à Anais et Kevin! Vous m’avez fait renaître! C’est grâce à vous si je suis en vie aujourd’hui. Je vous en suis très reconnaissante.

Isabelle Quenneville

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